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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

COLONIE PENITENTIAIRE POUR ENFANTS BELLE-ÎLE-EN-MER AVANT-GUERRE

COLONIE PENITENTIAIRE POUR ENFANTS BELLE-ÎLE-EN-MER AVANT-GUERRE

Une fois de plus, reprenant les thèmes chers à la droite et à son extrême, Gabriel Attal veut dynamiter le Code de la justice pénale des mineurs issu du programme politique du Conseil National de la Résistance. Et le premier des chambellans du palais de l'Elysée d'annoncer: « Je suis prêt dans le cadre de la discussion qu’on aura à regarder comment atténuer dans certains cas l’excuse de minorité ». A coups de révolvers calibre 49-3 peut-être?

Il est de bon ton, parmi les gens qui régentent notre quotidien au nom du Capital, de remettre en cause la justice pénale des mineurs chaque fois que l'actualité fait les Unes dans les médias aux ordres de notre mauvaise société. Faut-il juger plus sévèrement les mineurs, les soutiens du Capital tranchent toujours: Oui, à coup sûr, en remettant surtout en cause l'excuse de minorité!

Ce qui fait réagir Laurence Bellon, ancienne présidente du tribunal pour enfants à Marseille, sur France info: "le code pénal et le code de la justice pénale des mineurs ne parlent jamais d'excuse de minorité", mais "d'atténuation légale de la peine. Et dans l'expression 'excuse de minorité', on a l'impression que les mineurs en tant que tels sont excusés et qu'on passe à autre chose, alors que c'est simplement une atténuation de la peine encourue. Comme il est rare, même pour les majeurs, qu'on prononce des peines à hauteur de la peine maximale qui est prévue". Et de rappeler que la détention provisoire d'un jeune de moins de 16 ans peut aller jusqu'à un an. Pour les suspects de 16 à 18 ans, cela peut monter jusqu'à deux ans.

Même réaction parmi les éducateurs de la protection judiciaire des mineurs délinquants et des syndicats de magistrats dont celui de la Magistrature publie le communiqué ci-dessous:

Gabriel Attal s'en va -t-en guerre. Mais pas contre la finance, les actionnaires et le Capital

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