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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Plus de 1 000 militants de la CGT poursuivis en justice: Sophie Binet dénonce cette répression anticégétiste

Dans son courrier adressé à la première ministre, la secrétaire générale de la CGT dénonce la multiplication des poursuites contre des responsables cégétistes, après la mobilisation contre la réforme des retraites.

La liste est longue et témoigne d’un « contexte de répression antisyndicale inédit depuis l’après-guerre: au moins 17 secrétaires généraux d’organisations CGT, convoqués du fait de leur qualité de secrétaire général » et « plus de 1 000 militants de la CGT sont poursuivis devant les tribunaux ».

"Alors que les salaires baissent, que les faillites d’entreprises se multiplient, réprimer l’action syndicale conduit à empêcher les salarié·e·s de se mobiliser et de s’organiser pour faire valoir leurs droits ».

Pourquoi donc les procureurs de la République s'acharnent-ils sur cette répression antisyndicale au lieu  "de se concentrer sur la lutte contre les groupuscules d’extrême droite, ou encore contre le trafic de drogue, les violences sexistes et sexuelles, et la délinquance en cols blancs », plutôt que de « cibler des syndicalistes assimilés de façon scandaleuse à des voyous ou à des terroristes ».

Pour Sophie Binet, « ce harcèlement judiciaire ne peut plus durer ». Elle revendique que ceux qui ont été condamnés « soient rétablis dans leurs droits » et l’adoption d’une « loi d’amnistie ».

Les sénateurs du groupe communiste et républicain avait déposé une loi en ce sens. Le Sénat, majoritairement à droite et dirigé par Gérard Larcher, a semblé  leur dire de "fermer leurs gueules".

De son côté, le ministre de la Justice, blanchi par la Cour de Justice de la République, affirmait que cette loi « ne ferait qu’aggraver la discorde et nourrir l’impunité". Le procureur, après la relaxe de monsieur Dupond-Morretti, n'a pas fait appel contre le verdict, considérant "qu’il faut aller vers l’apaisement. Il faut passer à autre chose (...)"

- Vous avez bien dit apaisement, monsieur le procureur général près de la Cour de cassation? C'est bizarre, j'avais cru entendre apaisement. Non?

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