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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

capture d'écran

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Jeudi matin, un vote des 27 gouvernements de l'UE du capital n’a pas permis de dégager de majorité sur le sort de cet herbicide. Depuis 2015, le glyphosate est classé "cancérogène probable" par le Centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé.

Lors du vote, la France de Macron, 1ère puissance européenne agricole, s'est abstenue.

Mais que cela ne tienne, la Commission européenne, qui décide toujours en dernier de tout pour satisfaire le capitalisme, "va procéder au renouvellement de l’approbation du glyphosate pour une période de dix ans."

Ladite Commission européenne est composée de 27 commissaires désignés par les chefs d'état et de gouvernement de l'UE. Qu'en dit le Parlement européen, au-delà des bonnes intentions proclamées des uns et des autres, notamment pour une Europe sociale, démocratique et verte selon un mot à la mode? Eh bien, selon les traités européens, les eurodéputés n'ont pas le droit de légiférer et donc de proposer des lois.  Et si, par miracle, le Parlement européen votait contre, le dernier mot revient à la Commission européenne. Est ce que vous suivez?

Attention, même l'herbicide autorisé pour 10 ans de plus, chaque Etat reste chargé d’adopter des restrictions selon les spécificités locales et les effets sur l’environnement, dans le cadre des critères fixés par Bruxelles. De quoi réjouir les industriels de l'agriculture intensive et la Fédération nationale des syndicats des exploitants agricoles, le syndicat patronal en la matière.

Quant au candidat Macron qui promettait l'arrêt du glyphosate? Son ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, affirme qu’une interdiction totale de l’herbicide n’était « pas possible », faute de solution de rechange pour les agriculteurs.

Allez, à votre bonne santé!

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