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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Capture d'écran

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La Commission européenne, dont les membres sont désignés par les 27 chefs d'état ou de gouvernement, propose d'autoriser l'herbicide jusqu'en 2033. Encore faut-il que les 27 chefs d'état ou de gouvernement s'accordent le 13 octobre.

Le glyphosate, dont le Roundup de Monsanto, très largement utilisé dans le monde –, a été classé en 2015 comme "cancérogène probable" pour les humains par le Centre international de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé. En 2021, en France, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale a aussi estimé que les études scientifiques sur le sujet confirment un lien entre l'exposition aux pesticides et six pathologies concernant le cerveau (maladie de Parkinson), les poumons (bronchite chronique) ou encore la prostate et le système immunitaire, avec des risques de développer des cancers.

La Commission européenne sait tout cela. Mais instance suprême de l'UE du capital et non élue par l'ensemble des citoyens européens, elle veut, une fois encore, privilégier l'agriculture intensive et les syndicats patronaux de l'agriculture, dont la FNSEA en France.

Alors, elle prolonge de 10 ans l'utilisation du glyphosate avec  des gardes-fous: Sans rire du tout:

-"Bandes tampons" de 10 à 20 mètres -c'est précis- entre une maison et du bétail pour réduire les "dérives de pulvérisation" de l'herbicide. Réduire et pas stopper. Et vous voyez un fonctionnaire mesurer entre 10 et 20 mètres avant de pulvériser le glyphosate.

-Vérification par les états des autres composants dans les herbicides à base de glyphosate pour limiter les dangers liés à l'effet "cocktail" de certains produits. Là, toujours le même fonctionnaire dans les grandes surfaces en train de déchiffrer les étiquettes.

De toute façon, La France va suivre les ordres de la Commission européenne concernant le glyphosate, dixit Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture à la sauce de la FNSEA.

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