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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Capture d'écran

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Ce 18 septembre, le ministre de l'Education nationale avait convoqué tous les recteurs de France. Cela faisait suite au traitement réservé aux parents de l'adolescent qui s'était suicidé à Poissy. Le gouvernement de la France avait jugé le courrier de la rectrice de l'académie de Versailles de "honteux".

Eh bien madame la Rectrice au moment des faits, laquelle sous son autorité fut rédigée, approuvée et adressée ladite lettre honteuse aux parents, n'était pas là ce 18 septembre 2023.

Ben non. Depuis le 13 juillet,  elle est la dirlo générale du groupe Ionis, premier groupe d'enseignement privé en France.

Est-ce que d'avoir fait l'ENA aux côtés d'Emmanuel Macron a compté dans sa carrière? En tout cas, l'ex-ministre de l'éducation nationale, Michel Blanquer, l'avait propulsée en 2018 rectrice de l'académie de Versailles. La presse avance qu'elle n'avait pas la qualification requise: alors, monsieur Blanquer en aurait changer les règles.

Madame la Rectrice avait eu aussi à gérer l'affaire de l'enseignant Samuel Paty, décapité à Conflans-Sainte-Honorine par les islamistes. Avant cet assassinat, le rectorat avait rappelé à Samuel Paty les "règles de laïcité et de neutralité que ne semblait pas maitriser" ce dernier.

Bon, de toute façon, dans son pantouflage au sein du groupe Ionis, madame l'ex-rectrice de l'académie de Versailles n'a plus de compte à rendre à qui que ce soit.

J'oubliais, Gabriel Attal, ministre de l'Education nationale, contre le harcèlement à l'école désire "un électrochoc à tous les niveaux".

Son prédécesseur, monsieur Pap Ndiaye est devenu ambassadeur auprès du Conseil de l'Europe. Avant lui, monsieur Michel Blanquer est enseignant à Paris II sur un poste "dédié et nouvellement créé" selon les médias.

Mais désormais, faites gaffe: c'est l'électrochoc!

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