Législatives en Grèce: on réélit la droite mais avec 60% de participation
Le Premier ministre de droite a remporté une large victoire, frôlant la majorité absolue avec 41 % des voix exprimées et 146 députés. Il écrase Syriza de l'ancien premier ministre Alexis Tsipras, catalogué de gauche radicale dans toute l’Europe dont la chimère est une UE sociale à la saint Glinglin. Syriza tombe à 20%.
La troisième place revient à la social-démocratie du PASOK à 11 %, ressurgi du néant politique. Le Pc améliore son score avec 26 députés (+11). L'extrême droite obtient 11 députés (+6).
Rappel: le vote est obligatoire en Grèce de 17 à 70 ans. Dès lors, 40% d'abstentions et plus de 158 000 votes blancs ou nuls montrent le dégout en politique des catégories populaires qui avaient vu en Syriza l'annonce des jours heureux en Grèce. Or ce parti, au pouvoir en 2015, s'est embarqué dans une soumission avec Bruxelles, sa banque européenne et le FMI, commis confirmés du capitalisme. Conséquences: banques grecques sauvées mais saccage dans les pensions de retraite et la fonction publique, augmentation de la TVA, privatisations, etc).
Cette capitulation devant le capital a révélé le vrai visage de Syriza. Le peuple grec ne veut plus de ses discours creux, sans rapport avec une action politique révolutionnaire pour changer la société.
Rouge: Pc
Rose Syriza
Vert: social-démocratie
Bleu foncé: droite
Bleu clair: extrême droite