Le Sénat à majorité sarkozyste vote la réforme macroniste des retraites: bonnet blanc et blanc bonnet
Quelle différence entre la droite du locataire de l'Elysée et celle qui gouverna longtemps la France pour les profits du capital?
En 1969, Jacques Duclos, candidat communiste à l'élection présidentielle arrivé en 3e position (21, 27%), disait "bonnet blanc et blanc bonnet" entre Georges Pompidou, premier ministre de droite du général de Gaulle, et Alain Poher, président de droite du Sénat, présents au 2e tour.
Le Pcf appelait à l'abstention, le PS, avec 5, 01 % de Gaston Defferre, votait Poher.
Les dits Les Républicains, se disant dans l'opposition à Macron à l'Assemblée nationale, se sont réjouis de ne pas pour pouvoir voter pour ou contre la retraite à 64 ans. Le Sénat, dont la majorité sarkozyste se dit elle aussi dans l'opposition à Macron, a avalé la grosse couleuvre jusqu'au bout. Par un artifice constitutionnel, un de plus dans la patrie des droits de l'homme et du citoyen: vote bloqué sans débattre sur l'ensemble du projet de loi.
Mercredi: commission paritaire 7 sénateurs et 7 députés pour se mettre d'accord sur un texte de loi qui n'a jamais été débattu en totalité par l'ensemble des parlementaires français.
Sur les 14 parlementaires, 9 sont sarkozystes et 5 ont voté pour le recul de l'âge de départ à la retraite à 64 ans au Sénat. "Le gouvernement aurait bien tort de penser que ce sera facile", a mis en garde le sénateur Bruno Retailleau, patron du groupe LR.au Sénat. Sans blââgue!!!
Bonnet blanc et blanc bonnet, disaient autrefois Jacques Duclos et le Pcf entre Georges Pompidou et Alain Poher. S'en rappeler aujourd'hui c'est faire toujours esprit de lucidité politique.
Mais l'entendre qui voudra dans le marigot de la politique politicienne, loin des intérêts du peuple et de l'indépendance de la nation.