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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

capture d'écran

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Vous avez vu à la téloche, comme dans un stand de tir à la fête foraine, l'aviation US a fait péter un ballon chinois dans son ciel. Les chiens de garde du capital en ont profité pour noyer le poisson dans l'eau et gommer les actions contre la retraite à la sauce Macron.

Rejoindre la lutte, affirme la CGT

“Même pas peur” a rétorqué le gouvernement à la levée en masse des 2,8 millions de manifestant·es le 31 janvier. Un moyen de se rassurer ? Une astuce pour décourager la contestation ? Un peu des deux probablement.

Le gouvernement est borné.
Faire l’autruche n’est jamais bon signe. La méthode “circulez, il n’y a rien à voir” est un pari risqué. Derrière le discours de fermeté, les faux airs de sérénité et les provocations se cache une certaine fébrilité.

L’ampleur de la contestation met en échec la stratégie gouvernementale.
La pression augmente. Le pouvoir reste sourd, mais tout le monde ne chante plus à l’unisson. Le doute s’installe dans le camp des martisans de la réforme. Pas sur le fond, mais sur le passage en force.

À défaut d’être entendue, la mobilisation ne peut être étouffée.
La puissance et l’enracinement géographique de la contestation dans les territoires souligne l’élargissement du mouvement au-delà des “bastions” syndicaux.

La balle est dans notre camp.
Alors que 60% des Français·es déclarent comprendre le blocage par la grève pour faire capoter le projet, sur le terrain, les militant·es de la CGT s’emploient à convaincre du rôle que chacun·e peut jouer dans cette bataille.
 
C’est l’enjeu pour gagner le succès des deux prochaines journées de mobilisation les 7 et 11 février et mettre en échec le projet du gouvernement.
 

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