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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Le mot pénibilité n'existe pas dans la réforme à la sauce Macron

En 2008, lors de sa saison 1 à l'Elysée, le capitalisme, pardon Emmanuel Macron, avait déjà raboter grave sa prise en compte. Et couic sur des facteurs de pénibilité: manutention manuelle de charges, postures pénibles, vibrations mécaniques et exposition aux risques chimiques!

De ce fait du prince, pardon d'Emmanuel Macron, depuis 2018, le travailleur exposé à un risque chimique, pour pouvoir partir plus tôt à la retraite, doit passer une visite médicale en fin de carrière. Juste un peu avant le cimetière? Non, disait les bonnes âmes, et il y en a parmi les chiens de garde du capital: le toubib du travail doit constater une maladie professionnelle et un taux d'incapacité permanente qui dépasse les 10%. Sinon pas de retraite anticipée!

Sur la réforme des retraites à la sauce du capital, pardon à la sauce Macron, l'ex-député socialiste Olivier Dussopt, adoubé ministre du Travail(sic), susurre -parce qu'il a de sacrées convictions philosophiques en politique- qu'on peut ouvrir la porte à une meilleure prise en compte de la pénibilité, tout en excluant un départ à la retraite plus tôt. Lu sur France info.

J'oubliais, dans la réforme des retraites, à la place de pénibilité, c'est l'usure professionnelle. Ben oui, l'ex-gérant d'une grande banque d'affaires, devenu locataire de l'Elysée, proclamait urbi et orbi le 3 octobre 2019 : "Je n’adore pas le mot pénibilité, ça donne le sentiment que le travail serait pénible".

En tout cas, Nous, on déteste le régime Macron, pour sa réforme des retraites ou toute autre gâterie en faveur du fric-roi. Non?

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