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"Qu'il retourne en Afrique!", propos d'un député d'extrême droite à l'Assemblée nationale
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Capture d'écran
C'est lorsque le député Lfi, Carlos Martens Bilongo, d'origine africaine, interpellait le gouvernement sur le bateau de migrants en Méditerranée, que le député d'extrême droite, Grégoire de Fournas, a balancé cette invective dans l'Assemblée nationale.
La séance parlementaire a été suspendue par la présidente de l'Assemblée nationale et son bureau se réunit, ce vendredi, pour une éventuelle sanction.
Depuis, effrayé de perdre des sous s'il était sanctionné, ledit Grégoire de Fournas fait marche arrière toute. C'est contre le bateau qui avait recueilli des migrants en mer qu'il en avait. Bateau de SOS Méditerranée dont la France, fille aîné de l'Eglise parait-il, ne veut pas dans ses ports. Mais Grégoire de Fournas est-il de l'église?
Selon Rue89, ce député d'extrême droite de la Gironde "s’illustre régulièrement pour ses dérapages, notamment contre l’accueil des jeunes mineurs non accompagnés, et pour des accointances avec les franges les plus racistes et antisémites de son audience sur sa page Facebook".
Et Wikipédia d'en remettre une couche: "Le maire de Pauillac affirme que Grégoire de Fournas, tout en se déclarant contre l’immigration, utilise de la main-d’œuvre étrangère à bas prix, principalement d'origine roumaine ou portugaise". Bon, c'est vrai, Roumains et Portugais ne sont pas Africains. Mais ne sont-ils pas des immigrés sous-payés?
Dans le Narbonnais, au début du XXe siècle, un grand propriétaire viticole écrivait sur son carnet: "au travail, les Espagnols c'est mieux que les Français, on les paye moins et ils regimbent moins".
Pour conclure, Grégoire de Fornas en a-t-il eu contre le député noir de Lfi ou contre le bateau des migrants? De toute manière, le racisme n'est pas une opinion philosophique en France, c'est un délit puni par la loi de la République.