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1972, l'extrême droite se réunifiait
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capture d'écran
Ce 50e anniversaire de la création du Fn n'est pas fêtée par qui de droit. En 2022, l'extrême droite, forte de 89 députés, porte bien sur elle et on oublie ses idées nauséabondes, comme qui le créa en 1972,
Cette année-là, deux hommes d'extrême droite signent à la préfecture de Paris le document administratif. JM Le Pen qui en le président et dont les condamnations aujourd'hui sont plus longues qu'un jour sans pain, et Pierre Bousquet, le trésorier.
Pierre Bousquet adhère en 1935 au Parti Franciste. En 1941, il occupe le poste de chef de la Jeunesse Franciste, sous l'occupation nazie et la politique collaborationniste pétainiste. Il endosse l’uniforme de la Waffen-SS et devient caporal (Rottenfürher) de la 38e division de grenadiers de la division française nazie Charlemagne. Il est des trois cent SS français qui défendent Berlin et Hitler face à l’Armée rouge. Après la défaite de l’Allemagne nazie, il parvient à se faire passer pour un travailleur forcé du STO auprès des troupes américaines et est affecté au service chargé de l’arrestation et du renvoi vers la France des collaborateurs.
Quand il rentre en France, il est condamné à mort, mais n’effectue que deux ans et demi de prison. Mais les communistes chassés du gouvernement en 1947, les grâces pleuvent à qui mieux-mieux. Libéré, Pierre Bousquet continue de militer dans la mouvance de l'extrême droite, jusqu'à parapher avec JM Le Pen, l'acte administratif de fondation du Fn le 27 octobre 1972.
Aujourd'hui, le Fn, devenu Rn, porte bien sur soi. Mais ses idées nauséabondes perdurent. Et un journaliste d'Europe 1, Victor Chabert, qui a quitté l'antenne ce 29septembre, est chargé des relations presse de la fille de son père, présidente du groupe Rn à l'Assemblée nationale.