Funérailles d'Elisabeth numéro 2 à Londres: j'y étais!
J'espère que vous ne m'avez pas raté. J'étais filmé sur toutes les chaînes de télé de 5 heures du mat à plus soif.
J'avais revêtu mon uniforme de grand amiral de l'étang de Sigean, épinglé dessus ma grand-croix des Corbières (pas le vin mais le pays où je suis né), la médaille de la Tour de la Vieille-Nouvelle et en sautoir, le cordon de chevalier de la sardine fraiche. J'avais aussi chaussé mes bottes de 7 livres (britich comme de bien entendu).
J'ai trouvé Macron pensif. A cause de sa réforme anti-sociale des retraites? Passage en force par décret ou par 49,3? J'ai papoté avec l'émir du Qatar-Psg. Il en connait un rayon sur l'écologie et les droits des travailleurs immigrés. Je ne savais pas qu'en Angleterre, il n'avait pas le même pape que nous, mais que c'était le souverain en place qui le remplaçait en tant que défenseur de la foi. Cela date de leur roi Henri VIII qui voulait divorcer quand le pape ne voulait pas. Du coup, il a fondé sa propre chapelle. Du coup, le prince héritier du Royaume Uni en est-il soupape?
Bon, je vous quitte, je pars en canot vers Calais. Ce sont les gardes-côtes anglais qui me l'ont refilé. Ils l'avaient récupéré, vide de tout occupant, au creux de la Manche. C'est fou comme c'est accueillant la Grande-Bretagne et c'est écolo.
Dans ma poche, le carton d'invitation pour le couronnement de Charles numéro 3. Cela vaudra une nouveau déplacement outre-Manche. Il est de droit divin comme l'était sa mère. Vous vous rendez compte, le coup du bol du Ciel!
Bon, allez, god save the King, nom de dieu anglican!