Législatives dans la Somme: un candidat de Macron bis se présente comme "Français de souche"
Pascal Rifflart n'est pas un perdreau de l'année, puisque médecin et élu à la métropole du Grand Amiénois. Dans son tract de campagne, il avait écrit: "Français de souche, j’ai un attachement profond à mon pays, à ses terres, à ses habitants et à son fonctionnement démocratique".
Mais "Français de souche" n'est-elle pas une expression de l'extrême droite française et de quelques autres, les mêmes qui ne veulent plus entendre parler de la collaboration de l'extrême droite française dans le gouvernement de Pétain avec l'occupant nazi?
Et le nouveau ministre de l'Education nationale, monsieur Pap Ndiaye, qui dirigea le Musée de l'Histoire de l'Immigration, s'est-il insurgé?
Finalement, Pascal Rifflart supprime "Français de souche" dans sa propagande de campagne.
Mais contacté par France inter et lu dans Le Parisien, ledit candidat de Macron bis reste droit dans ses bottes sur le fond: "Il faut parler aux gens comme ils parlent. Ça veut dire quoi une connotation finalement ? Ce n’est pas parce qu’un groupe s’en empare qu’on ne peut pas l’utiliser. On a autre chose à faire que de la sémantique".
Eh bien moi, je vais vous parler d'un temps où dans les rues de Narbonne lesdits Français de souche traitaient ma mère et ses trois soeurs de "sales petites espagnoles" au nom de la "Révolution nationale" pétainiste. C'était sous le régime de Vichy qui collaborait main dans la main avec le Reich hitlérien. Connotation politique ou pas?
C'était sous ce temps-là:
Dès lors, aujourd'hui, je signe ma chronique avec force et bonheur:
Roger Colombier-Casas, né à Narbonne, de grands-parents maternels immigrés," espangouins" comme certains disent toujours.