Il y a pile poil un an, Macron: "nous sommes en guerre" et sous-entendu: "nous allons la gagner"
Mais un an après, avec la gestion capitaliste de la crise sanitaire, ce fut l'échec dans la gestion des masques, l'échec dans la gestion des tests, l'échec dans la notion de traçabilité. Et c'est maintenant l'échec grave dans la vaccination à grande échelle, unique et seule solution contre le coronavirus et ses mutants.
Rendez-vous compte. Un an après le premier confinement, la 3e vague est plus ardente que jamais, attisée par des variants, dont l'anglais plus létal et contagieux. Dès lors, se renforce la pression sur les hôpitaux à mesure que les places restantes en réanimation se font rares et précieuses. Et chaque jour des familles pleurent des centaines de morts en France, 5e puissance économique du monde. Sans parler de la crise sociale qui accable ceux d'en bas et envers qui le palais de l'Elysée promet une prime de 1 000 euros, et pourquoi pas de 2 000 euros, au seul bon vouloir des tauliers.
Une nouvelle fois, les personnels de la Santé publique payent au prix fort l’incurie des politiques gouvernementales débutées sous Sarkozy et Hollande, et accélérées par Macron. Un nouvelle fois, au lieu de s'attaquer aux géants de l'industrie pharmaceutique, en revendiquant la levée des brevets pour contrer la néfaste concurrence libre et non faussée, pire, l'UE du capital, à ses basques la France, ne fait pas respecter les contrats signés en fournitures de doses de vaccins.
Pendant ce temps, les licenciements s'enchainent et la réforme antisociale du chômage n'arrangera rien parmi le monde du travail.
Hier soir, sur BFMtv, Jean Castex, premier des chambellans de Manu 1er, proclamait qu'il va se faire vacciner illico presto par le vaccin AstraZeneca. Grand bien lui fasse à son excellence. A Mantes-la-Jolie, mais partout ailleurs en France, pour ceux d'en bas, c'est à cette heure plus de vaccination.
Oui, le gouvernement privilégie toujours la santé des hors-sols et les profits du capital.