A Mantes-la-Jolie, le foncier attire les affairistes et leurs soutiens
Je suis propriétaire d'un petit pavillon de banlieue jumelé avec mon voisin, acheté en 1983, situé à une bonne centaine de mètres du dépôt SNCF où je travaillais. Sur le boulevard du maréchal Juin, d'autres pavillons. Et sur le boulevard et autour, des barres d'immeubles locatifs, 294 logements sociaux gérés par les Résidences Yvelines-Essonne dont le président est Pierre Bédier, conseiller municipal et départemental de droite de Mantes-la-Jolie, patron du Conseil départemental de droite du 78 et vice-président de la communauté des communes Grand-Paris-Seine&Oise dirigée par la droite.
Juste après le fêtes de fin d'année, un courrier recommandé me parvient.
Un projet immobilier consiste à racheter les parcelles des propriétaires, pas pour construire du logement social, dixit l'Etablissement public foncier d'Île-de-France qui m'a démarché. De plus, serait détruite la barre d'Hlm sise sur le boulevard pour ouvrir une route. Le tout dans le silence assourdissant de la municipalité de Mantes-la-Jolie dont le maire, du parti de Sarkozy-Fillon, est également président du Grand-Paris-Seine-&Oise.
Depuis le courrier recommandé de l'Etablissement public foncier d'Île-de-France, nos mails en direction de la mairie sont restés sans réponse. La transparence n'est pas dans la politique de la municipalité qui gère les affaires de la ville.
Un article, paru dans 78 actu, éclaire à ce sujet: Mantes-la-Jolie. Boulevard du Maréchal-Juin, le foncier très convoité
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