La mission parlementaire sur la gestion de la crise sanitaire s'autodissout
Sous l'Ancien régime, par une simple lettre de cachet, le roi pouvait faire disparaître de la circulation n'importe qui le gênait. Sous Macron, en pleine épidémie, c'est du pareil au même. Le palais de l'Elysée a ordonné à ses députés de voter la dissolution de la mission sur la gestion de la crise sanitaire.
Pour crime de lèse-majesté. Il faut dire que ses députés s'étaient crus en démocratie. Et ces factotums, avec les députés de l'opposition, avaient publié en décembre 2020 un rapport pas piqué des vers sur la gestion calamiteuse du gouvernement.
Eh bien, c'est fini la rigolade. Non Mais! Sur injonction d'un ex-banquier d'affaires, placé à l'Elysée pour ne pas faire du tort au capital, ce mercredi, ladite mission a voté sa dissolution. Fastoche, les élus En marche(sic), mais toujours aux semelles plombées, majoritaires, se sont adressés une lettre de cachet. Ni vu ni connu, on n'existe plus!
Un peu beaucoup comme ces mêmes députés godillots avaient stoppé net la commission d'enquête sur Alexandre Benalla, le conseiller es spécial de notre président de la démocratie républicaine.
Concernant Alexandre Benalla, il vient d'être renvoyé en correctionnelle pour avoir utilisé des passeports diplomatiques alors qu'enfin, son patron l'avait limogé sans perte ni fracas aucun. "Faux et usage de faux" dit l'ordonnance de renvoi devant un tribunal. Pour faire du business en Françafrique pour ceux qui ne suivent pas tout. Il faut dire que depuis 2018..., ce n'est pas de la comparution immédiate. Si?
Pour en revenir au coronavirus, l'Assurance maladie n'a qu'un mois pour développer le système informatique de suivi de la campagne de vaccination. "C'est un nouveau raté de taille", écrit Médiapart. C'est pour ça que la mission parlementaire sur la gestion de la crise sanitaire n'existe plus. On ne parlera plus de gestion calamiteuse: CQFD.