Comme un coup de poignard dans le dos à Mantes-la-Jolie
Par courrier recommandé, l'Etablissement public d'Île-de-France sollicite la cession de mon pavillon sis boulevard du maréchal Juin à Mantes-la-Jolie. A terme, si je ne m'exécutais pas, ce serait l'expropriation assurée de mon bien auquel tous les miens sont attachés depuis mon embauche au dépôt SNCF de Mantes-la-Jolie en mars 1972. D'autant que, Languedocien, je me suis exilé de mon pays natal pour cause de chômage endémique dans l'Aude.
La destruction de mon petit pavillon de banlieue, plus quelques autres autour, serait de permettre un projet immobilier sur ledit boulevard, entre les rues Emile Zola et Edouard Vaillant, les biens nommées pour mes espoirs de progrès et de justice sociale contre les affairistes de tous les bords.
A ce jour, la municipalité de Mantes-la-Jolie, dirigée par le parti de Sarkozy-Fillon, ne s'est fendue d'aucun courrier pour m'informer sur son projet municipal. Mais la franchise à l'égard de ses concitoyens d'en bas n'est sûrement pas son fort.
Mieux vaut-il vivre à genoux que mourir debout?
Vous comprendrez, vous mes amis et camarades qui me lisez, que mon épouse et moi-même restons debout devant le capitalisme et ses factotums. Quoiqu'il nous advienne.
A bon entendeur, salut!