Divorce entre le Royaume-Uni et l'UE: la pluie infâme de grenouilles annoncée n'a pas eu lieu
Ouf, se sont réjouis les journaleux des médias libres et non faussés et tous les plus éminents économistes adeptes de l'ordre capitaliste. Voilà, la Grande-Bretagne et les paradis fiscaux de sa gracieuse majesté Elisabeth II, et l'UE, qui détient elle aussi de juteux paradis fiscaux pour le capital, ont signé un accord.
Et nous, en bas, on avait frémi dans l'ombre de nos chaumières depuis ces trop longues années à espérer le divin enfant, pardon un accord, et invoqué tous les dieux qui peuplent le plus haut des cieux. Même Macron, clone pourtant de Jupiter dans son palais aseptisé et tutti quanti, en avait chopé du mal.
Bref, comme ils disent autour de la crèche, sonnez hautbois, résonnez trompettes!
1. L'accord garantit des échanges de marchandises sans droits de douane ni quotas. Marchandises "appropriés" aux besoins de chacun. Surtout ne riez pas.
2. La concurrence est libre et non faussé si on maintient "des niveaux de protection élevés dans des domaines tels que la protection de l'environnement, la lutte contre le changement climatique et la tarification du carbone, les droits sociaux et du travail, la transparence fiscale et les aides d'État". Ouf, n'en jetez plus la cour est pleine. Surtout, c'est ce qu'incante l'OMC, l'organisation mondiale du commerce.
2. Plus de Cour de justice européenne pour le Royaume-Uni, mais un "Conseil conjoint" de justice Britannique-UE pour régler les différents. Et on se demande pourquoi il y en aurait.
En résumé: Good save the Capital pour les marchands du Temple de l'UE et ceux qui sont à l'extérieur. Et c'est beaucoup mieux que l'histoire des rois mages qui apportèrent de l'encens, de la myrrhe et même un peu d'or à un enfant qui devait révolutionner le monde dans le bien et la fraternité. Non?
Bon, pour racheter mes paroles impies politico-religieuses, cette capture d'écran alors: