Municipales à Paris: la débandade du chouchou de l'Elysée et le chœur des vierges en politique politicienne
Comme le dit si bien mon camarade Guy Hervy pour Benjamin Griveaux, pris dans une vidéo dite spéciale, je reprends ces propos:
"Il faut bien le constater, quand ça veut pas, ça veut pas.
Non content de se faire remonter les bretelles par le Conseil d’État, puis dans la foulée, par le conseil constitutionnel, après ce misérable atterrissage de fortune à propos du congé pour enfant décédé, après l’accueil glacial en vallée de Chamonix, puis au retour la ruade de l’INSEE, voilà maintenant et dans un contexte des plus glauques que pour un des valeureux Rastignac de la macronie conquérante, Paris c’est fini.
Quand tout s’effondre devant soit et s’effrite toujours plus sous les pas, c’est que cela ne marche plus, un peu comme si le produit phare tête de gondole était devenu matière politique et institutionnel le symbole de l’obsolescence programmée."
J'ai bien entendu le chœur des vierges en politique politicienne bramer de ne pas mélanger vie publique et vie privée. La clique politicienne se défend comme elle peut, elle qui agit gravement depuis trop longtemps dans le quotidien de notre vie privée.
De quoi s'agit-il en fait? Benjamin Griveaux, ancien ministre de Macron, quitte son fauteuil de porte-parole du gouvernement et redevient député de Paris. Il est le candidat chouchou de la majorité présidentielle pour les prochaines municipales à Paris. Il se présente en bon père de famille et en père la morale. Normal, pour être le maire de la capitale de la République française.
Et puis, pam sur le pif, -pour rester correct-, une vidéo interdite au moins de 16 ans circule sur les zéros sociaux. Tellement, que le coup frappa si près -sans jeu de mot- que Benjamin Griveaux tomba par terre. Sans que ce ne soit la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau sans que ce ne soit non plus la faute à Rousseau. Parce qu'après tout, Benjamin Griveaux n'est pas le perdreau de l'année, il est majeur et vacciné, et dans la politique politicienne depuis des lustres.
Mais je reprends une fois de plus les propos de mon camarade Guy Hervy: "Bon et si on revenait aux choses sérieuses ?
Luttes sociales retraites, casse des services publics, safari anti-jeunes, violences policières et autres événements hélas non obsolètes, subissant un développement durable, et qui comptent bien plus que les désarrois érotico-glandulaires d'une jeune pousse transfuge du PS, Rastignac en déroute de la Macronie ?"
Et permettez-moi de conclure par ce dessin, pris sur le net: