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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Le syndicat des patrons a toujours été contre le progrès et la justice sociale. Pour preuve, trouvez une proposition patronale progressiste qui est devenue un article de loi.

En France, seul le rapport de forces a pu infléchir les diktats patronaux et conquérir des droits nouveaux pour tous les travailleurs. Cela porte un nom: la lutte des classes.

Et sauf à être un commis du capital, politique ou syndical, l'oubliez s'ouvre sur une impasse pour le monde des travailleurs manuels ou intellectuels.

Dans le conflit social actuel, les propos du patron du syndicat des patrons, Geoffroy Roux de Bézieux, parlent d'eux-mêmes: "C'est Laurent Berger qui a demandé cette réforme à points, c'est la CFDT qui demande le régime à points, c'est la CFDT qui demande une conférence de financement, donc la balle est dans son camp."

Et  sur la conférence de financement :" On y va parce que le pays est dans l'état que vous connaissez, parce que ça fait 40 jours de grève, parce qu'il faut en sortir. Mais pour arriver à un compromis, il faut que les syndicats réformistes acceptent qu'il faille travailler plus longtemps."

Et sur l'UE du capital, notamment en Allemagne, fer de lance du capitalisme libre et non faussé en Europe: "Tous les pays comparables (à la France) travaillent plus longtemps. En Allemagne, patronat et syndicats discutent en ce moment de passer l'âge légal de 65 à 67 ans".

Petit rappel: le syndicalisme outre-Rhin est d'essence réformiste et Laurent Berger est le patron de la Confédération européenne des syndicats.

Et si vous souhaitiez un dessin, peut-être celui-ci:

Pour réfléchir et lutter: le MEDEF vous parle

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