Premier mai 2019: Plus fort que la police et les casseurs
Christophe Castaner, ministre de la police, l'avait corné à tout va: un déferlement de black blocs allait ensanglanter la capitale en ce 1er mai 2019. Et dans les téloches, les aboyeurs pommadés de service avaient colporté cela en échos. C'était pour détourner la Fête des travailleurs et ses exigences sociales légitimes face au pouvoir des riches et du patronat.
Il faut dire que, depuis Emmanuel Macron à l'Elysée, les commis du capitalisme n'ont de cesse de défendre les privilèges de la finance contre l'augmentation du pouvoir d'achat, les droits conquis par les travailleurs et le développement des services publics.
A Paris, la stratégie du chaos a été déployée pour briser la manif unitaire du 1er mai amenée notamment par la CGT. Mais la violence insupportables de quelques casseurs et les gaz lacrymogènes illégitimes des forces de l'ordre n'ont pu rien faire.
Cette manif unitaire était pourtant dûment déclarée et parfaitement autorisée par la préfecture de police de Paris. Mais semble-t-il, est-ce un crime de lèse-majesté de manifester contre la politique menée par le palais de l'Elysée?
Quant aux black blocs et à leur déchainement de violences, à qui profite le crime? Et que font les services du renseignement intérieur dans notre prétendu état de droit?