Premier mai 2018-Premier 2019, affaire Benalla: le temps se serait-il arrêté au cadran du maître des horloges
Et sans rire, tout comme ses inflexions sociales dans sa politique réactionnaire après son GRRAND machin chose national?
Paris, 1er mai 2018, manif pour la journée internationale à l'occasion des droits des travailleurs. Deux quidams, casqués et attifés comme des individus des forces de l'ordre, s'en prennent viollement à des gens, sous l'oeil bienveillant des forces dites de l'ordre public. On croit avoir à faire à une collusion organisée entre flics en uniforme et flics en civil.
Pas du tout, Alexandre Benalla, conseiller es spécial d'Emmanuel Macron dans son palais de l'Elysée, officier de gendarmerie en réserve, bastonne illégalement qui il veut dans les rues de Paris. Il est secondé parfaitement dans ses basses besognes par son grand pote Vincent Crase, officier de gendarmerie en réserve lui aussi et responsable à la sécurité du Parti macronien.
Pris la main sur le gourdin par des vidéos, le feuilleton, avec comme héros principaux deux potes du nouveau monde institué par Manu 1er, n'a pas cessé de s'épaissir. En guest stars, le propre cabinet du président de la République, le gouvernement des riches et du capital et l'ordinateur du GRRAND débat national. Sans rire du tout, la présidente de la commission d'enquête des députés, la très honorable madame Braun-Pivet, des godillots de la majorité, avait cru bon d'enterrer l'affaire à l'Assemblée nationale.
Et son big boss de proclamer dans cette affaire que l'on vienne donc le chercher. Rappelez-vous, c'était à la téloche.
Où en est-on à la veille du Premier mai 2019?
Les aboyeurs des médias libres et non faussés informent que demain sera le grand soir pour les blacks blocs dans Paris. Tremblez, vous les derniers de cordée qui viendrez manifester. Christophe Castaner, grand manitou de la Police, va dépêcher des milliers de gendarmes mobiles et de crs pour défendre l'Etat de droit. Et le droit constitutionnel de manifester? Benalla n'est toujours pas jugé. Le gouvernement des riches et du capital fait ce qu'il lui plait, notamment en matière de revenus pour les riches et le capital. Pire, il nous enfume chaque jour davantage. Et pas qu'à cause des gaz lacrymogènes.