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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Selon la CLCV et UFC-que choisir, la crise sociale actuelle est d’abord une crise du pouvoir d’achat, née des prix de l’énergie. Dès lors, les consommateurs vivraient comme une provocation que rien ne soit entrepris pour limiter la hausse du tarif de l'électricité alors que des marges de manœuvre existent.

Dans une lettre ouverte au président de la République, elles soulignent également que l'Autorité de la concurrence a exprimé son vif désaccord sur cette augmentation "déconnectée des règles légales de calcul et extrêmement défavorable aux consommateurs". En effet, dans son avis du 25 mars 2019, l'Autorité "émet un avis défavorable sur la proposition d’augmentation des tarifs, au motif que 40 % de la hausse de prix proposée (3,3 €/MWh sur 8,3 €/MWh) ne correspondent pas à une augmentation des coûts de fourniture d’EDF."

On se souvient qu’en pleine crise des gilets jaunes, l'ex patron des députés EELV sous François Hollande, François de Rugy, devenu ministre de l'écologie de Manu 1er, avait décidé en février 2019 de reporter la hausse des prix de l’électricité à la fin de l’hiver. Cette période étant passée, le digne ministre vient d’indiquer que les tarifs augmenteront bel et bien à partir de juin 2019.

Ben oui, c'est comme les tarifs du carburant pour se chauffer ou remplir le réservoir de sa bagnole, ils sont désormais au même niveau qu'au début des manifestations des gilets jaunes.

Il faut dire que tant que le capital est bougrement épargné dans les revendications, j'ai comme l'impression que l'on patine plutôt dans la semoule. Si je me trompe, dites-le-moi.

Capture d'écran

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