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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Au Blanc-Mesnil (93): "Communistes pas français"

Dans son dernier bulletin municipal, Thierry Meignen, maire de droite, reprend donc ce que clamaient les nazis lorsqu'ils occupaient la France. Et dès le 5 octobre 1940, pour les satisfaire, le préfet de Seine-et-Oise, aux ordres du gouvernement pétainiste, réquisitionne le sanatorium d'Aincourt pour y interner communistes et dirigeants de l'ex-CGTU membres du Pcf interdit, résidant en région parisienne.

Nombre de ces internés seront désignés comme otages par la France collaborationniste. Pour la plupart, ils finiront fusillés par les Allemands, notamment à Châteaubriant ou au Mont-Valérien.

Parmi eux: Auguste Delaune et Jean-Pierre Timbaud, fusillés lorsque Pétain collaborait avec Hitler.

Ces deux communistes ne sont pas les seuls dont le maire du Blanc-Mesnil veut effacer la mémoire des noms des rues. Il y a aussi Henri Barbusse, combattant de la Première Guerre mondiale, auteur de Le Feu et prix Goncourt 1916. Et d'autres communistes subissent ainsi les foudres du politicien de droite.

Dans un même élan d'épuration, à Mantes-la-Ville, sous l'Occupation, les patrons désignés par Vichy pour administrer la ville, débaptisent les rues à consonance révolutionnaire. Par exemple: la rue Robespierre ou la rue Louise Michel.

L'histoire a toujours fait voir rouge à la droite et à son extrême. Cela est de tous les temps. La droite et son extrême sont toujours à la pointe dans ce combat impur. Mais que faisaient-elles durant les années noires de l'Occupation et de la collaboration pour libérer la patrie?

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