22 septembre 2017, signature des lettres de cachet contre les droits collectifs conquis par les travailleurs, autrement dit le Code du travail
L'ex-banquier d'affaires a pris la pose devant les caméras dans son palais de l'Elysée. Il s'était entouré de sa ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ex-DRH de Danone et ex-dirigeante d'entreprises, et de Christophe Castaner, son porte-voix officiel, ex-député du parti socialiste et ex-chef de file des socialistes en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Mais les bastilles, même celles qu'on croyait de droit divin, sont faites pour tomber. Et avec elles toutes les arrogances des privilégiés et leurs palais.
Le 22 septembre 1792, la nation française proclamait la 1ère République. Elle mettait ainsi fin à des siècles de monarchie absolue de droit divin. Et la Marseillaise, entonnée à cette occasion, n'était pas encore devenue que le couplet chanté lors d'un évènement sportif français.
Elle était le Chant de guerre pour l'armée du Rhin ou Chant de marche des volontaires de l'armée du Rhin. La patrie était en danger. Venaient vers elle les monarchies européennes coalisées et l'armée contre-révolutionnaire française, dite des Princes, faites de nobles immigrés et de mercenaires.
Ce chant est repris par les volontaires du Midi, notamment ceux de Marseille, qui montent à pied vers Paris. D'où bientôt la Marseillaise de la Révolution française.
Allons ! Enfants de la Patrie !
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sanglant est levé ! (Bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes