Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

D'abord Business France: Crédiou, drôle de blaze pour un établissement public fondé le 1er janvier 2015 sous François Hollande qui n'avait pas du tout comme ennemi la finance. Ensuite, Muriel Pénicaud, dite de la société civile en tant que DRH chez Danone, première directrice générale de Business France, devenue ministre du travail d'Emmanuel Macron, lequel sous François Hollande était ministre de l'Economie et avait la tutelle de Business France. Est-ce que vous suivez?

Bien, en janvier 2016, Emmanuel Macron, toujours ministre dans un gouvernement de gôche, se rend à Las Vegas dans le cadre d'une soit disant soirée de promotion du high-tech gaulois. Cela avait coûté bonbon, mais comme disent les capitalistes, quand on aime, on ne compte pas les sous pris dans le trésor public. Business France, dirigé par Muriel Pénicaud, avait confié l'organisation du voyage à Havas, sans passer par un appel public d'offres. C'est bêta, mais c'est surtout illégal.

Du coup, des juges d'instruction font procéder à une enquête policière pour favoritisme, complicité et recel. Les sièges de Business France et de Havas ont été perquisitionnés le 20 juin 2017

Des mauvaises langues, ce dont je ne suis pas, prétendraient que le voyage d'Emmanuel Macron dans la libre Amérique du billet vert n'était qu'une tournée de propagande pour être à l'Elysée.

Dans cette affaire, l'ex-cabinet de l'ex-ministre de l'Economie de François Hollande jure crédiou être plus blanc que neige. Et l'ex-dirigeante de l'agence publique sous subordination à l'époque dudit Emmanuel Macron dit la même chose. Sans blâguer le moins du monde, puisqu'ils vous le disent.

En attendant, Manuléon 1er et Muriel Pénicaud, sa subordonnée en charge du Travail, vont légiférer par ordonnances le dynamitage des droits collectifs du salariat. Pour le plus grand profit du business.

D'ailleurs, en ce moment, notre monarque élu en parle à Hambourg pour la réunion des 20 pays les plus riches du monde.

En tout cas, ce n'est pas Havas qui s'est occupé du déplacement de Manuléon 1er à Hambourg. Le coût est pris directement dans le trésor public. Mais c'est pour le bien-être de la planète. Sans blââguer.

Comme j'ai pris mes quartiers d'été, je vous adresse cette carte postale, sans savoir si ça va avec ma chronique de ce jour...

Business France et l'actuelle ministre du Travail: pour y voir peut-être plus clair

Commenter cet article

O
Suis souvent revoltee bien aime vos articles vais m abonner
Répondre
L
Merci de me lire et de votre soutien. Très cordialement, Roger Colombier.