Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Figurez-vous, le président des USA et patron de l'OTAN débute une tournée d'adieux à l'étranger auprès des états qui gèrent loyalement les affaires du capitalisme. Ce lundi, il a commencé par Athènes d'Alexis Tsipras et de Syriza de la gôche dite radicale qui dirigent le pays.

Barack Obama, aussi prix Nobel de la paix, a félicité le chef du gouvernement grec parce que ce pays est "l'un des cinq membres de l'Otan qui consacrent 2% de leur PIB à la défense". Les Grecs étranglés par la rigueur imposée par l'UE du capital, avec l'aval de leur gouvernement, vont sûrement apprécier la chose, eux qui ont vu chuter leur niveau de vie de 25%. Mais il est vrai que Syriza veut rester dans l'Otan et que le ministre grec de la guerre est un homme de droite, style debout la France de  Nicolas Dupont-Aignant.

Concernant la crise imposée au peuple grec, Barack Obama n'a pas eu de langue de bois et il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut entendre du côté du Parti de la gauche européenne dirigé par Pierre Laurent, patron du Pcf et sénateur de Paris. Comme quoi le cumul des mandats... Bref, le président des USA à donc déclaré concernant la rigueur: "Il reste beaucoup à faire concernant les réformes pour améliorer le climat des affaires". Ben oui, business is business, pour ceux qui en doutent.

Je suis bêta, j'oubliais de vous dire  que le prix Nobel de la paix était protégé par la police antiémeutes grecque et 500 agents des services américains de sécurité. Et les manifestants, qui voulaient défiler "contre les guerres impérialistes et les bases de l'Otan en Grèce", ont été forcés de se replier très très loin, pour ne pas gêner quiconque. Oui, tout près, toute manifestation était interdite par le gouvernement grec.

La seconde étape pour Barack Obama est l'Allemagne d'Angela Merkel.

Pas la France alors? Merde ça sert à quoi que tout le Parti socialiste et François Hollande se décarcassent?

Barack Obama à Alexis Tsipras: "good morning, boy!"

Des socialistes en touristes en Grèce

Commenter cet article