Restez avec nous, chômage et pauvreté continuent avec François Hollande
"Explosion du RSA, départements asphyxiés : pourquoi l'État reprend la main", dixit Le Figaro de ce 15 mars.
Il écrit aussi: "2,5 millions de Français touchent le RSA. C'est 32% de plus qu'en 2009. Les départements, qui financent le RSA depuis la décentralisation de 2004, sont «pris à la gorge» et pressent Valls de «renationaliser» dans de bonnes conditions, avant le bouclage des budgets 2016 fin mars".
Concernant le chômage, il augmente de 1,1% en ce mois de février 2015, soit 38 400 sans emploi de plus dans le 5e pays le plus riche au monde et donc 5 766 300 êtres humains inscrits à Pôle Emploi.
Communiqué de la CGT:
La situation devient dramatique. Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité a augmenté de +1,1% en février 2016.
Ils sont 3,59 millions à ne pas avoir eu d’activités et 2,18 millions à n’avoir exercé qu’une activité à temps partiel, synonyme de précarité.
Il faut changer de politique et répondre aux attentes et aux besoins des salariés.
Pour nous, la CGT, cela passe par notre exigence du retrait de la loi El Khomri et se conjugue avec notre volonté de remettre le travail au centre de la réflexion et du droit du travail et pas l’emploi.
C’est en ce sens que nous proposons un nouveau statut du travail salariés ; droits attachés à la personne et transférables d’une entreprise à une autre : droits à un salaire, au déroulement de carrière, à la formation, droit à la protection sociale, à la retraite et dans ce socle de droit celui de la sécurité sociale professionnelle que nous opposons à toutes les formes d’exclusion, de précarité y compris au regard des ruptures de contrats existant (rupture conventionnelle 350 000 en 2015, licenciements de boursiers, etc…).
Avec le développement du numérique, nos propositions de réduction du temps de travail, pour travailler mieux et tous, avec des droits transférables d’une entreprise à une autre donnent un sens à l’avenir que nous devons construire.
Oui, nous sommes résolument tournés vers un 21ème siècle de progrès, alors que le gouvernement, pour de sombres raisons électoralistes se soumet au diktat d’un patronat qui depuis 30 ans ne cesse de réclamer la baisse du coût du travail, la suppression de droits pour les salariés qui n’a pour seule efficacité, que l’augmentation des dividendes des actionnaires (+25% en 25 ans).
C’est une politique du travail qui fera une politique de l’emploi et une politique de santé.
Les chiffres du chômage de ce mois-ci, s’ils ne représentaient pas des vies abîmées de femmes et d’hommes n’en seraient que tristement dérisoires.
OUI, la mobilisation des jeunes salariés, des privés d’emploi, des retraités doit s’amplifier, à commencer par une très grande journée d’action le 31 mars prochain.
Montreuil, le 24 mars 2016