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Manuel Valls à Davos et des fraudeurs gaulois chez UBS: sans blââgue!!
Les médias, qui veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes, semblent étonnés qu'un premier ministre socialo français se soit transporté à Davos, en Suisse, où chaque année se congratule et s'empiffre le gratin du capitalisme international.
Comme si François Hollande et sa bande, de la gôche pour les primaires, ne menait pas une politique au service des puissances de l'argent.
Les mêmes médias ont joué aux cons sur les 12 milliards (au moins) d'euros dissimulés par des patriotes français chez UBS, toujours en Suisse. Comme si nul ne le savait. D'ailleurs, "depuis 2014, il n'y a plus de comptes irréguliers chez UBS Suisse. Tous les noms sont théoriquement connus du fisc", se défend Jean-Frédéric de Leuse, patron d'UBS, dans Le Point.
C'est vrai d'autant plus qu'existent d'autres paradis fiscaux dans notre UE démocratique: le royaume de la Belgique, le grand-duché du Luxembourg, les îles britanniques de sa gracieuse majesté, accessoirement la principauté de Monaco ou celle d'Andorre dans laquelle François de l'Elysée est vice-président.
J'ai vu également à la téloche, sur la tribune de Davos, aux côtés de Manuel Valls, Alexis Tsipras de Syriza qui gouverne la Grèce. Mais sans doute, était-il là à l'insu de son plein gré, ou bien forcé un pétard sur la tempe, puisque champion de la gauche radicale européenne. Non?