Mince, voilà-t-y pas que j'ai fait de la pub pour la clique des Le Pen & co
Vite, il me faut corriger cette innonmable connerie dans laquelle j'avais écrit que l'extrême-droite avait récolté dans sa besace 7% des suffrages. Un peu plus, on aurait pu me prendre pour les journalistes de BFMTV qui l'ont privilégiée. Mais pas qu'eux, 26% du temps d'antenne sur les 8 chaînes comptabilisées par le CSA, durant la campagne des municipales.
Non, au total, l'extrême-droite n'a présenté des listes que dans 596 communes. C'est beaucoup trop, mais en 1995, autre poussée de fièvre fascisante, elle était présente dans 512 communes et avait emporté des municipalités. A cette époque, le Fn du père mobilisait 3,9% des exprimées. Aujourd'hui, dans la famille Le Pen donnez-moi la fille, le Fn enregistre 4,7% des exprimés et 1,2 million de votants. C'est aussi beaucoup trop, mais cela vaut-il cette avalanche médiatique sur une percée électorale? 1,2 millions de suffrages exprimés qu'il faut rapprocher des 25 millions de citoyens qui dédaignent les urnes. Et là, aucune émission spéciale sur ce deuxième chiffre.
Pour autant, ces 4,7% de suffrages nauséabonds ne sont pas tombés du ciel. Rappelons-nous le soir du 21 avril 2002 où Jean-Marie LE PEN pouvait prétendre être président de la République en étant présent au 2e tour. Plus jamais ça, avons-nous bramé en masse. Et Chirac président, qui ne fut pas le dernier, de faire aussitôt une politique antisociale faisant le lit de l'extrême-droite. Avant cela, 1997, alternance politique avec la gauche plurielle (PS-PC-Vert) de Jospin au gouvernement, qui avait bradé la souveraineté nationale et désespéré les classes populaires majoritaires dans notre pays. Après Chirac, la Sarkozie par-dessus: pourquoi le dégoût et l'abstention n'auraient-ils pas prospéré? Et voilà l'alternance: François II et son oligarchie prétendument de gauche qui ignore les vrais valeurs de gauche avec une politique des plus droitières.
Et voilà enfin l'extrtême-droite qui parle de social et de souveraineté nationale. Mais à qui la faute? Et quelle volonté politique pour bouleverser la mauvaise société établie?