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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Le 14 novembre dernier, la grève fut suivie par les enseignants en primaire et maternelle, les agents des collectivités territoriales travaillant dans les écoles et ceux qui encadrent les gamins dans les activités péri-scolaires. Des manifestations eurent lieu: 15 000 à Paris, 2 500 à Lyon, 3 500 à Marseille, 3 000 à Bordeaux, 2 000 à Toulon… Cette action contre la réforme Peillon sur les rythmes scolaires avaient lançé conjointement par la CGT, FO, Sud et la Faen.

Le syndicat FSU des enseignants du primaire et de la maternelle (majoritaire) n'avait pas appelé nationalement à la grève. Pour autant, à Paris ou dans des départements, il était dans l'action unitaire.

Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale, est resté sourd, vu que nationalement la grève ne fut pas majoritaire. Pire, il annonce que sa réforme restera en l'état et qu'aucune discussion ne sera envisagée à ce sujet. Et il en rajoute une couche:

annualiser les obligations de services des enseignants du primaire assurant des fonctions de remplacement ou exerçant sur des postes fractionnés

- élargir l’abaissement des taux d’encadrement à l’ensemble des activités extra scolaires.

Ben oui, faute de moyens financiers et humains, la déstructuration de l'école de la République va s'aggraver.

Et en faisant glisser les missions de l’Éducation nationale vers les communes, l'Elyséee crée de graves inégalités de traitement sur le territoire avec une confusion entre scolaire et périscolaire (locaux, activités…).

 

Le 20 novembre, s'est tenue une intersyndicale au siège du Snipp-Fsu avec les syndicats en grève le 14 novembre 2013. Il a été décidé une grève unitaire le 5 décembre 2013 contre la réforme Peillon. Ne faisons pas la fine bouche, une grève contre le gouvernement est un acte fort.

Pour autant, le Snuipp-fsu a souhaité limiter cette grève aux seuls enseignants du 1er degré. Pourquoi ce corporatisme syndical, alors que les enseignants, le personnel des colectivités territoriales travaillant pour le 1er degré,  les éducateurs et les animateurs sont concernés?

C'est pour cela que la CGT, FO, Sud, réunies le 21 novembre, appellent également à la grève tous le personnel concerné.

L'école de la République doit être l'affaire de la nation toute entière.

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