Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Je blague. Qui aurait douté que IBK (pour les intimes), candidat de l'Elysée et de l'Internationale socialiste ne soit pas élu président de la république du Mali, pays qui appartient à la Françafrique et qui, ainsi, va le rester. IBK donc a été élu avec 77,6% des voix contre 22,3% à son pote Soumaila Cissé. Dans un premier temps, ce dernier a contesté la victoire. Finalement, lundi soir, Cissé est allé rendre visite au nouveau Président avec son épouse et ses enfants. Oui, la place de premier ministre ou autre chambellan reste à prendre.

Qui est IBK, outre le fait d'être dans le komintern social-démocrate?

Il est né en 1945 dans le sud du Mali. Il a fait des études dans son pays et au Sénégal, mais surtout à Paris, au lycée Janson-de-Sailly et à la Sorbonne. Il est titulaire d’une maîtrise d’histoire et d’un DEA en politique et relations internationales.
Après ses études, il est chargé de recherche au CNRS et enseigne les systèmes politiques du tiers-monde à l’université de Paris Tolbiac. Il va donc vivre 26 ans en France et pas chez les défavorisés de la société française. C'est peut-être à Paname qu'il rencontre l'Internationale socialiste.

Fort de tous ses diplômes et alliances, il devient le premier ministre du Mali de 1994 à 2000, après avoir été conseiller du gouvernement malien, puis ministre des affaires étrangères. Pour autant, le niveau de vie des Maliens ne grimpe pas aux nues et les sociétés privées étrangères rapinent les ressources naturelles du pays. On retient aussi de IBK sa gestion de la crise scolaire et des grèves contre la vie chère: il fit fermer les écoles dans un Mali où l'analphabétisme n'est pas rien (encore aujourd'hui) et réprima rudement les grévistes.

 

IBK ns s'est pas élevé contre le coup d'état militaire du capitaine Sanogo, le 22 mars 2012, qui a contribué fortement à l'effondrement de l'état de droit malien et à l'invasion des bandes islamistes financées par les monarchies pétrolières arabes.

D'ailleurs, hier, l'ex-capitaine Amladou Haya Sanogo a été nommé au rang de général de corps d'armée, promotion sévèrement dénoncée par les Ong des droits de l'homme.

La campagne présidentielle du sieur IBK a été orchestrée par l'agence française Havas, le 6e plus grand groupe mondial de communication. Qui a payé? Secret défense, comme aurait pu dire Le Drian, notre ministre de la Guerre.

Une affiche de Ibrahim Boubacar Keita, « pour le bonheur des Maliens », à Bamako

En 2007, l’épouse de IBK avait été décorée par l’ambassadeur de France au Mali de l'Ordre national du mérite de la République française, sous Nicolas Sarkozy. Oui, deux fers au feu, ça ne mange pas de pain, même en Afrique.

François II de France sera présent à l'intronisation de IBK comme président de la république du Mali. Pour lui remettre la Légion d'honneur?

Commenter cet article

C
Bonsoir Roger,<br /> <br /> IBK, on dirait une marque de vélo tout terrain : y'avait pas de candidat communiste ou bien de cette tendance sur la liste ?<br /> Ce serait trop beau que ça exista encore.....<br /> Bon, en attendant les choses avancent dans le sens : le sens des maîtres du monde, les pilleurs.<br /> Amitiés<br /> <br /> caro
Répondre