Productivité et fraise tagada
Ou une leçon d'histoire prise sur le blog de leherissonkipik.over-blog.com:
Les années 1870 virent naître les premières formes du capitalisme mondial qui provoquèrent les grands scandales de la Troisième République. L’un des ces scandales fut la crise de Panama et ses « chéquards », à savoir, les députés qui avaient touché des pots de vin pour pondre une loi afin d’éviter la faillite de l’entreprise. Les escarmouches qui suivirent cette époque avec nos amis allemands prirent fin en 1945 (on dénombre quelques victimes). Le capitalisme sauvage est l’une des raisons des conflits mondiaux à laquelle on peut ajouter la haine anti-teutons (méritée car ils mangeaient les enfants) et la course aux colonies. Déjà, en 1905, les allemands avaient tenté de nous prendre notre Maroc, vous vous rendez compte, notre Maroc ! Hitler fut un produit financier, comme quoi, quand on met un pays à genou et quand un milliard de Marks ne permet même plus d’acheter un paquet de fraises Tagada, cela peut énerver les gens et des gens qui bouffent des enfants, faut pas les faire chier. Inflation, inflation, voilà pourquoi Angela ne veut plus qu’on imprime des billets. Bref, nous sommes en 1970 et le temps de la croissance infinie est terminé. Merci à nos Algériens, à nos Marocains, à nos Sénégalais et à tous les autres venus des 4 coins de la sphère pour s’être fait casser la gueule à notre place sur le champ d’horreur et merci d’avoir fréquenté nos chantiers afin de reconstruire la France. Maintenant, il est coutume de remettre en cause l’intervention de l’état dans l’économie au nom du « monétarisme » qui est un concept réservé à Warren Buffett. Au fait, Warren Buffett, ça sonne pas « français de fraiche date » comme dirait Bruno Gollnsich qui a un nom bien français, au moins, lui ! Pas évident de distinguer la politique de l’économie lorsque le tiers de la caste des élus est mêlé à des conflits d’intérêts. Les nouveaux bouc-émissaires : les services publics, les syndicats et les arabes. Mais bande de cons, on ne cesse de vous les répéter, vous n’êtes pas assez pro-duc-tifs et depuis que les femmes travaillent, et ben, on n’est pas dans la merde !