Il est né the Windsor baby boy
Sonnez hautbois, résonnez musettes. Ouf, on n'en pouvait plus. Chaque matin que les cieux exauçaient, notre premier souci était d'écouter les infos d'outre-Manche. Et le soir, on se pieutait dans l'attente de cette naissance, nous le peuple qui avait raccourci un roi, détrôné deux autres par des révolutions, puis proclamé la République définitivement à la chute pitoyable de Louis-Napoléon autoproclamé empereur comme son tonton.
Heureusement que le ciel nous a pondu aussi des chaînes d'infos qui nous bassinent la même chose tous les quarts d'heure, pour bien saisir la réalité historique de cette naissance. Sinon, que serions-nous dans notre enclos atone depuis que les dieux nous y ont enfermés au commencement du premier matin?
Ce matin, je vais acheter toute la presse écrite pour savoir le pourquoi du comment sur le dernier-né des Windsor. Pas pour la lire de A à Z: elle va dire partout la même chose. Mais je vais découper soigneusement tous les articles et les conserver dans un classeur, pour les léguer, à ma mort, à mes descendants. J'espère qu'ils ne s'en serviront pas comme papier-cul, ça pourrait leur abîmer les fesses. Moins à cause du papier journal qui n'est pas bio, mais de toutes ces conneries qui y seront imprimées.
Bon, amis de l'information libre et non faussée, je vous dis à une prochaine fois.