Espagne: le fascisme revient
Rappel historique: Le 16 février 1936, un Front populaire espagnol remporte démocratiquement les élections législatives. Un gouvernement de Frente popular dirige désormais la République d'Espagne.
En juillet de la même année, par un coup d'état militaire, le général Franco, avec l'appui de la quasi-totalité de l'état-major et de l'église catholique, déclenche une guerre civile. Il est aidé militairement et financièrement par l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste.
Malgré des accords militaires et économiques le liant à la république espagnole, le gouvernement français de Front populaire, dirigé par le socialiste Léon Blum, déclare la "non-intervention", pour ne pas froisser Hitler et Mussolini. Les avoirs espagnols déposés à la Banque de France sont donc gelés et aucun matériel militaire ne franchit les Pyrénées. Aucun convoi en vivres ou en médicaments ne rentrera pas en Espagne malgré les accords passés. La République espagnole commence une lente agonie qui s'achèvera par la victoire de Franco, le 1er avril 1939. Sa dictature écrase l'Espagne jusqu'en 1975. Avant sa mort, il a désigné son dauphin: l'actuel roi d'Espagne.
Le dictateur est reconnu officiellement par la 3e République française. C'est la "Retirada" pour l'Espagne républicaine. La France, patrie des droits de l'Homme, lui ouvre des camps de concentration.
Des volontaires de beaucoup de pays se sont portés au secours de l'Espagne républicaine: les Brigades internationales.
Aujourd'hui, la justice de la monarchie espagnole veut mettre à bas le seul monument érigé en 2011 à Madrid, dans le campus universitaire Complutense, en souvenir de ces combattants républicains étrangers.
Vous invitent à signer la pétition
Et la chanson la Quinta Brigada, la 5e Brigade international dans laquelle ont combattu des Britanniques, notamment les républicains Irlandais: