C'est la pause fiscale, dixit François Hollande
A défaut de la lutte finale contre le capitalisme, elle oubliée depuis longtemps par la social-démocratie, voilà donc la pause fiscale décrétée par François II. Enfin, une pause fiscale pour ceux qui reçoivent l'aide des conseillers fiscalistes ou des avocats d'affaires. Ceux-là s'en tirent fort bien quand, en plus, ils font passer la frontière suisse ou luxembourgeoise à des paquets de biftons et pas du simple billet de 5 euros (103 millions d'euros saisis par les Douanes au premier trimestre 2013, en hausse de 518% sur 2012).
Pour le reste, en fait de pause fiscale, comme ma soeur Anne, rien en vue sur l'horizon de la justice fiscale. Sarkozy avait institué le gel du barème de l'impôt, François II l'a maintenu. Conséquences: un million d'imposables en plus et des hausses d'impôt pour ceux qui l'étaient déjà. Bonjour la gauche de progrès et de justice sociale!
Sans parler de la hausse de la TVA au 1er janvier 2014, de la suppression de la réduction d'impôts pour les enfants scolarisés dans le secondaire et le supérieur ou la demi-part ôtée pour les veuves... Sans compter que les ménages nouveaux imposables vont être soumis aux taxes communales et à la redevance audiovisuelle. Rebonjour la gauche façon rose et verte.
"Il y aura une pause fiscale dès 2014", tambourine pourtant Najat Vallaud-Belkacem, ministre de la propagande de l'Elysée, du haut de sa tour d'ivoire. A moins que cela ne soit de dessous une niche fiscale qui fait le bonheur des cols blancs en tout genre.