Budget 2014: la saignée
Familles, ménages et salariés, vous n'avez pas aimé 2013, vous détesterez 2014. L'Elysée a fait son choix. A nouveau, il privilégie les entreprises en leur offrant 20 milliards d'euros sans aucune contrepartie. En parallèle, une réduction de 15 milliards d'euros sera effectuée dans les services publics rendus à la nation. Et à cela s'ajoute l'augmentation de taxes diverses et autres mesures antisociales.
Ainsi, au 1er janvier 2014, la TVA normale passe de 19,6 à 20%, la TVA intermédiaire de 7 à 10%. Sans compter l'augmentation des cotisations sociales sur la fiche de paie ou le report au 1er octobre 2014 de l'indexation (sic) sur les pensions de retraites. Sans parler de la taxe carbone dans les cartons, comme si on pouvait partout rouler à bicyclette ou ne plus se chauffer au fioul.
Pour la première fois, l'Elysée s'apprête aussi à diminuer l'aide juridictionnelle dont bénéficie 900 000 personnes pour un semblant de justice égalitaire.
Jusqu'alors, les familles qui scolarisaient leurs enfants dans le secondaire et le supérieur voyaient une déduction fiscale sur l'impôt sur le revenu : 61 euros par enfant collégien, 153 euros par enfant lycéen et 183 euros par enfant étudiant. Et Bien, dans le budget 2014, tout ceci est supprimé.
Pause fiscale, dit le gouvernement en 2014: Ah bon?
Quant au budget 2014 pour la Sécu, comme le révèle Le Parisien de ce jour, faudra compter sur des taxes dites "comportementales" sur des produits de consommation ou 5 euros par an (soit 32F,79 tout de même) à acquitter chez votre médecin traitant...
Pendant ce temps, dans un sondage ipsos, 1 Français sur 3 dit qu'il n'est pas opposé aux idées nauséabondes des Le Pen et consorts.
Faut-il rester les pieds dans le même sabot et palabrer à ne plus en finir avec les soutiens de la finance et des spéculateurs se disant de gauche? Ou faut-il appeler un chat un chat et redonner l'espoir au peuple en se mettant vent debout contre l'Elysée et son gouvernement?