Vers l'élimination des indésirables?
Vers l'élimination des indésirables ?
Darwinisme social.
De la civilisation à la barbarie ?
Par Chantal Dupille
Notre société est abominable : Généreuse et indulgente envers les puissants, avare et impitoyable envers les petits, les faibles. Oui, Darwin a pris le pouvoir. La jungle si chère aux Américains se généralise partout...
J'ai été très frappée en écoutant Jacques Attali, l'ambassadeur du Nouvel Ordre Mondial en France, oser dire dans ses "Conversations d'Avenir" (Chaînes Parlementaires) que l'on pourrait envisager, à l'avenir, de se débarrasser des retraités, inutiles, piètres consommateurs, et si coûteux. C'est d'un cynisme effroyable ! Au lieu de dorloter nos anciens (comme dans toute civilisation digne de de nom), il faudrait donc se débarrasser à l'avenir, dans notre société "moderne", des vieux - comme Hitler en son temps des malades mentaux, des grabataires, des handicapés ? Déjà, en G.B., on ne soigne plus les personnes âgées trop malades. Et en France, on commence à dérembourser les médicaments pour l'hypertension : Eugénisme qui ne dit pas son nom !
N'a-t-on pas imaginé le virus du sida
pour se débarrasser des Noirs et des homosexuels ? Bill Gates ne vaccine-t-il pas "généreusement" les Africains pour à la longue, rendre stériles
les jeunes femmes ? Jusqu'où cela pourrait-il aller ? Jusqu'à l'élimination de tous les "indésirables" - pauvres, faibles, malades, vieux, handicapés - et un jour les orphelins ou les chômeurs ?
Alors, civilisation, ou barbarie ? Déjà, comment traite-t-on aujourd'hui, en Europe, les populations nomades, les itinérants, les Tsiganes, les Roms ? Ils sont indésirables partout !
Mme Florence Gatineau, sur le site de Michel Collon, nous montre le sort des plus pauvres en Colombie. En Amérique Latine, j'ai vu de près la misère, la faim, le désespoir. Je pense en particulier à une ribambelle d'enfants qui un jour, m'ont entourée dans un restaurant andin alors que je m'apprêtais à manger une soupe improbable (agrémentée de pain noir) seul plat proposé ; j'ai vu dans leur regard tant de détresse, tant d'envie, tant de souffrance, que je n'ai rien pu avaler et que je suis ressortie sans rien manger. Les petits s'étaient jetés sur la maigre pitance comme s'il s'agissait d'un festin... C'est quelque chose que l'on ne peut oublier.
Alors, on a des milliards pour les banquiers repus, et on ne peut pas nourrir tous les
humains ? Va-t-on se débarrasser de tous les affamés de la terre pour détourner le regard, refuser de partager, réduire les parts du gâteau naturel commun ? Jusqu'où iront la cupidité,
l'arrogance, l'égoïsme des puissants ?
Quant à nous, notre apathie, notre résignation, notre aveuglement, notre inertie, notre indifférence, même, sont coupables. Et ils nous préfigurent des lendemains redoutables...
Chantal Dupille
Le darwinisme social servit de fondement idéologique aux anglais, aux impérialistes et racistes d'autres nations. C'est pourquoi sa propagation fut rapide. Théodore Roosevelt, le président américain était l'un des célèbres adhérents de la doctrine. Il fut à l'origine du nettoyage ethnique des peuples indigènes d'Amérique.
http://harunyahya.fr/fr/works/2755/la-solution-les-valeurs-du/chapter/878
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