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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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  Rappel des épisodes précédents: Selon les lois de l'UE, le transport des marchandises doit être libre et non faussée. Sinon de la part de la Commission européenne, punitions pécuniaires à la clé. On appelle ça l'indépendance de chaque pays à disposer de son propre sort.

  En France, la SNCF détenait le monopole du transport par le rail. Désormais, les sociétés privés peuvent tracter des wagons de marchandises sur des rails et dans des triages payés avec l'argent des contribuables français. On appelle toujours ça la liberté d'un état à avoir la maîtrise de son économie. Ci-dessous, le triage SNCF d'Achères (78) bradé au privé dont toutes ses locomotives sont des diesels ô combien polluants.

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  Il manquait donc, pour satisfaire Bruxelles, le transport des voyageurs. Oui, comme l'explique les apôtres européens du marché (de droite et de gauche), avec la concurrence, c'est un mieux pour le client. Chacun peut s'en apercevoir avec la privatisation de GDF ou des autoroutes qui ne sert que les actionnaires au détriment des usagers.

 

  Bref, le Parlement Européen ayant approuvé l'ouverture du rail français aux sociétés marchandes privées (avec l'aval des députés européens gaulois), en juillet 2011, le gouvernement Fillon consultait le Conseil économique social et environnemental. Celui-ci, après un an de travaux et d'auditions diverses, vient de rendre son avis: c'est au gouvernement actuel de faire ou non une loi en la matière. On voit dans quel imbroglio se trouve l'Elysée qui a une majorité à l'Assemblée nationale et au Sénat, quand ses députés européens ont déjà voté pour. Et cerise sur le gâteau, le même Conseil économique et social de proposer une expérimentation de la chose sur 3 à 6 régions volontaires.

 

  Qu'a dit le groupe CGT au Conseil économique social et environemental? Un ange passe, muet, il n'a pas encore reçu le moindre communiqué. Un silence en cacherait-il un autre?

De-profundis

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