Un slogan choc!
Si la cote de Nicolas Sarkozy fait toujours grise mine dans les sondages (et je ne m'en plains pas), par contre son slogan de campagne tient un certain succès. Mais sans doute pas comme l'Elysée et ses indéfectibles soutiens l'avaient espéré. En effet, hier, dans mon article "Mince, ça ne me rajeunit pas", j'avais épinglé que c'était une banale reprise du slogan de Giscard d'Estaing, candidat à sa réélection en 1981 et qui sera battu par Mitterrand (Mon Dieu auquel je ne crois pas, est-ce un signe?). Depuis, le slogan à la gloire de Nicolas Sarkozy fait la sublimation des internautes. Ci-dessous, celui pris sur le blog de auféminin.com. Mais il y en a beaucoup d'autres sur la toile, ne vous en privez pas...
Et puis, qu'est ce que la petite souris m'apprend, que derrière la figure du capitaine qui veut nous remettre cinq ans de plus dans sa galère (lui au gouvernail et nous enchaînés aux rames), bleuissent les flots de la mer Egée? Si vous n'êtes pas fortiche en géographie maritime, cette mer-là borde la Grèce, oui, ce pays que Merkozy, le FMI et tous les autres veulent réduire à néant. Sombre perpective pour celui qui veut redonner cinq années de sa vie à la France, non?
Et pourquoi avoir songé à la mer Egée? Elles ne sont pas belles nos côtes made in France pour ne pas figurer sur une affiche pour l'élection (justement) du président de la République française? Ah, pourquoi faire enrager plus encore Claude Guéant, spécialiste en civilisations? Et puis, sottement, j'avais cru que Nicolas Sarkozy se plaisait dans l'idyllique propriété des parents de son épouse, au Cap-Nègre, sur les rivages ensoleillés de la Méditerranée bien de chez nous?
L'inimitable Le Figaro et Le Parisien, pour ne citer que les premiers parmi les serviteurs de l'Elysée, plus la foule impressionnante des chroniqueurs politiques à la télé (si, si, je vous jure), n'ont eu que des mots émerveillés pour les débuts de la campagne du président-candidat.
Pour une fois, je suis d'accord avec tout ce joli monde. Tiens, même que pour rire plus (il le faut en ces temps de misère), je retourne sur la toile, pour me ravir à fond les manettes du détournement de La France Forte...