Un référencon pour sauver la République?
Un référendum, voilà ce que de bons docteurs nous proposent ici ou là.
D'abord pourquoi est-elle malade la République française? Par la volonté du peuple à qui on ne demande qu'à subir et à obéir, ou bien à cause des oligarchies qui la gouvernent et qui se retrouvent dans le même panier pour dire au plus grand nombre: "nous savons tout et vous ne savez rien, alors écoutez notre vérité".
Quelle vérité, celle de la soumission à l'argent-roi, au traité européen d'austérité généralisée, à la concurrence libre et non faussée mondialisée? Et il faudrait seulement un référendum pour que notre roi élu, depuis son trône de l'Elysée, demande à ses sujets qu'il faut moraliser la vie politique pour qu'on respire mieux? Depuis quand un emplâtre sur une jambe de bois a-t-il sauvé quelque chose quand tout est pourri jusqu'à la moelle? Et la question de François II avalisée par le bon peuple, ce serait à ceux qui font carrière dans le Parlement, très très loin du quotidien des simples citoyens, d'aérer ce qu'ils n'ont jamais contribué à assainir? Aujourd'hui, les représentants de la nation ne représentent qu'eux-mêmes et aussi des intérêts secrets ou pas.
Ce n'est pas un référencon dont la France a besoin. C'est de prendre le mal à la racine pour l'éradiquer, contre la dictature de l'argent-roi, les injustices et inégalités de toutes sortes que le capitalisme engendre. Pour écrire vraiment au fronton de la République Liberté, Egalité, Fraternité.
Le reste n'est que du verbiage sans consistance, un miroir aux alouettes pour piéger le gogo et repartir dans le même merdier qu'auparavant. En fait, un référencon, c'est cela: