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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Mercredi matin, Tsahal a annoncé sur Twitter qu'elle allait attaquer dans la journée des cibles du Hamas, dans le cadre d'une mission visant à " à protéger les civils israéliens et à paralyser les infrastructures terroristes dans la bande de Gaza".

La presse a commenté ce choix surprenant de communiquer une opération militaire via le réseau social, la qualifiant d'opération plutôt réussi. L’armée israélienne a même publié un tweet lapidaire après l’élimination du "chef de la branche armée du Hamas», Ahmed al-Jabari –«Ahmed Jabari: éliminé".

Or l’opération transparence a été contrariée par une photo qui a fait la une du Washington Post du lendemain: on y voit un homme en larmes, Jihad Misharawi, journaliste de la chaîne BBC résidant à Gaza, tenant dans ses bras le corps sans vie de son fils de 11 mois.

La une du Washington Post du 15 novembre 2012

La photographie a été prise à l’hôpital al-Shifa de la ville de Gaza, précise le Washington Post. Ce qui selon le journaliste ressemblait à un "bombardement" a atteint son appartement de quatre pièces mercredi. L’enfant a été gravement brûlé, et est décédé une heure après son entrée à l’hôpital. Sa belle-sœur a également été tuée, et son frère blessé. Tandis que sa femme et son autre fils se trouvaient dans une autre pièce, et ont survécu à l’attaque.

Le chef du bureau de la BBC au Moyen-Orient, Paul Danahar, a publié sur son compte Twitterune photo de l'appartement qui a pris feu. Il a par ailleurs discuté avec Jihad Misharawi, qui lui a dit "qu'il n'y avait pas de combats en cours, qu’il n’y avait personne du Hamas ici. C’était simplement des civils", lit-on sur le site The World.

Sur la photo tweetée par Paul Danahar, on distingue le trou dans le plafond causé par le tir qui a enflammé l'appartement.

 

Source: Slate.fr

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