Silence poète, laisse-moi tuer en paix
Cet homme, pour avoir écrit un poême, vient d'être condamné à la prison à vie par les tribunaux de celui qui est ici régulièrement acueilli.
C'est qu'il l'aime leur cher Emir
Toi supporter du PSG qui
te félicite de voir un si moderne souverain se passionner pour le football
sais-tu qui est son mécène?
Toi qui galère dans ta zup
qui niche tes espoirs dans le investissement de ses pétro-dollars
sais-tu qui est cet investisseur?
Toi qui artiste qui
l'imagine Simbad alors qu'il n'est que premier d'une lignée d'Iznogood
sais-tu qui est ce despote?
Toi dans ta mairie qui lui déroule le tapis rouge.
Tu sais qui tu loues qui tu encenses qui tu accueilles ?
Et toi, tu n'as pas d'excuse
Le poète qatari Mohamed Ibn al Dhib al Adjami a été condamné aujourd’hui à la prison à vie pour avoir critiqué l’émir du Qatar. Il était accusé d’ "incitation au renversement du pouvoir en place ".
La sentence est lourde pour quelques mots. Ce poète qatari, âgé de 36 ans, va finir ses jours en prison pour avoir critiqué l’émir et fait l’éloge du "printemps arabe", que Doha a encouragé, pourtant, en Libye, en Égypte, en Tunisie, au Yémen et en Syrie. Les chefs d’inculpation prononcés à son encontre auraient pu lui valoir la peine de mort.
Il avait déjà entamé sa peine, car il était détenu depuis près d’un an à l’isolement. Aucun membre de sa famille n’a été autorisé à lui rendre visite, a indiqué Naguib al Naïmi, l’avocat de l’accusé. A l’énoncé du verdict, son avocat a dénoncé le jugement de la justice qatarie. "C’est un scandaleux déni de justice ! ", s’est-il indigné.
Signé: Canaille le Rouge sur
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