Renault Cléon 23 avril 2013
La presse écrit "faits divers".
Canaille le rouge écrit assassinat. Mais peu importe le qualificatif, voila les faits ; ils ne sont pas divers.
FAITS DIVERSUn salarié de Renault s'est suicidé dans la nuit de dimanche à lundi sur son lieu de travail en Seine-Maritime. Il a laissé deux lettres dans lesquelles il dénonce des "pressions" de la direction.
Un salarié de Renault s'est suicidé dans la nuit de dimanche à lundi sur son lieu de travail à l'usine de Cléon en Seine-Maritime. Il a été retrouvé pendu lundi au petit matin sur le site où il était employé depuis 2000, a précisé à l'AFP Pascal Le Manach, délégué syndical CGT. Agé de 35 ans et père de deux enfants, ce mécanicien "a laissé sur place deux lettres, une pour sa famille et l'autre à l'attention de la direction, dans laquelle il dénonce les pressions", a indiqué le syndicaliste.
Dans ce second courrier, l'ouvrier a écrit selon cette source: "Merci Renault. Merci ces années de pression, chantage au nuit. Où le droit de grève n'existe pas. Ne pas protester sinon gare. La peur, l'incertitude de l'avenir sont de bonne guerre, paraît-il ? Tu expliqueras ça à mes filles, Carlos", en faisant allusion à Carlos Ghosn, le PDG du groupe.
"Un excellent ouvrier non syndiqué"
Le salarié, "excellent ouvrier" et "non-syndiqué", "faisait l'objet de pressions de la direction depuis qu'il avait pris activement part aux grèves contre le projet d'accord compétitivité-emploi cet hiver", a précisé M. Le Manach. "La direction l'avait notamment menacé de le faire redescendre en équipe (de jour), avec une perte financière très importante à la clé", a ajouté le syndicaliste. La CGT a demandé la tenue lundi d'un Comité d'hygiène et de sécurité exceptionnel "pour montrer la responsabilité de Renault dans ce décès", a-t-il indiqué.
Le parquet de Rouen, qui a confirmé la découverte des deux lettres, a de son côté précisé avoir ouvert une enquête en "recherche des causes de la mort" à la suite de ce suicidesurvenu "sur le lieu de travail et pendant les heures de travail".
La direction du site de Renault-Cléon n'a pu être jointe par l'AFP en fin d'après-midi mardi. Ce site, spécialisé dans la fabrication de moteurs et de boîtes de vitesse, emploie quelque 4.000 salariés.
Canaille le Rouge laisse chaucun encaisser le coup. Plus tard, mais sans tarder, il va falloir y revenir et aller demander des comptes (et là, Valls, tu fait quoi pour arrêter les criminels ?).
Pris sur le blog de Canaille le Rouge: link ainsi que la photo de mon article "Avis de mariage" de ce jour.