Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

En plus d'avoir été livrée à la police espagnole, la Française Aurore Martin, militante d'une organisation politique basque reconnue en France, est soumise à un "régime d'exception" dans sa prison de Madrid: deux heures de promenade par jour, aucune visite autorisée sauf celle de ses parents et de son avocat avec, de surcroît, l'enregistrement des conversations.

C'est tout cela qu'ont dénoncé, hier mardi à Paris, au siège de la Ligue des Droits de l'Homme, tous les soutiens à Aurore Martin, notamment les partis politiques, le NPA, le PCF et EELV.

 

Comme on peut le remarquer le PS de Manuel Valls, chef de la police française, n'était pas présent. Pour autant, Colette Capdevielle et Sylviane Alaux, députées socialistes des Pyrénées-Atlantiques, signataires également de la pétition adressée à l'Elysée pour la libération d'Aurore Martin, ont fait ont fait valoir leur « liberté de conscience » pour fustiger l’attitude du gouvernement de François Hollande.

 

«Les activités d’Aurore Martin ne relèvent pas de la justice en France mais on l’a tout de même livrée aux Espagnols sous couvert d'un Mandat d'Arrêt Européen, alors même qu’une solution politique est à l’œuvre pour mettre fin à la lutte armée d’ETA. Cette décision est absurde politiquement et prouve le caractère toxique des MAE » a dénoncé le président de la Ligue des Droits de l’Homme.

 

Commenter cet article