Procès Médiator: le fric et la santé
Alors que débute le procès des laboratoires Servier, du nom de son fondateur Jacques Servier (docteur en médecine et en pharmacie) qui les dirige toujours, quelques rappels:
"L’affaire du Médiator réinterroge l’organisation de notre système de santé et la place que le service public doit y jouer.
Les scandales sanitaires se succèdent. Après l’affaire du sang contaminé, des hormones de croissance, c’est la campagne surdimensionnée de la grippe qui a occupé le devant de la scène pour le plus grand bénéfice des laboratoires pharmaceutiques.
A chaque enquête, l’influence de l’industrie du médicament et des produits de santé est mise en cause, révélant que des décisions politiques ou administratives sont prises dans le sens de l’intérêt de cette industrie avant celui de la santé publique.
Cette succession de scandales sanitaires relance le débat sur la place centrale que doit reprendre le service public en matière de formation des professionnels de santé, de recherche en santé, de publication scientifique, d’information et d’éducation des malades, de contrôle public, de la place de l’Assurance maladie dans l’organisation du système de santé, d’un pilotage politique et administratif indépendant et désintéressé.
La CGT rappelle l’urgence de remettre de la démocratie sociale au centre de l’organisation du système de santé et de protection sociale.
C’est à l’Assurance maladie avec les représentants des assurés sociaux et à l’Etat garant des droits que revient le devoir d’informer et de protéger la santé de tous.
Notre association de consommateur INDECOSA s’engage déjà dans l’organisation de victimes du Médiator.(...)"
Dès lors, INDECOSA CGT soutient 4 victimes lors de ce procès contre les laboratoires Servier.