Petits échos du week-end

Sur les chaînes de télévision, la droite n'a pas cessé de nous répéter qu'un bon Français ne peut être que d'accord avec la règle d'or des capitalistes. Autrefois, les patrons ont préféré Hitler plutôt que le Front populaire. Peut-être que comparaison n'est pas raison, mais n'a-t-on pas les amis que l'on désire?

En parlant d"ami, mercredi dernier, Nicolas Hulot, d'Europe-écologie-les Verts, a déjeuné avec Nicolas Sarkozy au palais de l'Elysée. "Il ne lui a rien proposé", a commenté rapidement l'un de ses portes-voix, parce que le repas sous des lambris dorés s'était ébruité. Il n'empêche, l'ami d'un de nos ennemis est-il toujours de nos amis?

De la franche amitié, il y en a eu aussi à l'université d'été du PS. après avoir discouru chacun de son côté, Ségolène, Manuel, Arnaud, François et Martine se sont présentés, tout sourire, ensemble, comme dans un clap d'adieu entre eux. Un courrier de chacun va nous être adressé, parait-il, pour nous expliquer pourquoi l'un est meilleur que l'autre. Mais crédible pour gérer la crise en l'humanisant (sic) ou pour en sortir carrément? En attendant, il semble que l'on perde son temps devant la crise qui s'aggrave.

La crise, c'est dès maintenant qu'il faut agir et pas après-demain. La CGT a réuni ses fédérations et ses unions départementales, qui se sont prononcées pour une journée d'action interprofessionnelle. Elle a aussi proposé 10 axes revendicatifs. Mais de ceci, silence sur les ondes et dans les écrans. Même mutisme pour les universités d'été du PCF et du PG, comme pour faire admettre qu'il n'y a que le PS et la droite, avec son extrême en embuscade, en France.

Mais peut-être que des rédactions se trouveront-elles sur la prochaine promotion de la Légion d'honneur.

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