On ferme et fermez-la!
C'est à peu près ça que le patron d'Edit 66 et le pdg du groupe néerlandais Mercurius auquel appartient l'entreprise ont dit venderdi matin aux salariés. Cette entreprise est située à Cabestany dans les Pyrénées-Orientales. 19 personnes devraient être licenciés ( dont 10 ce vendredi) sur un effectif total de 38.
Or, ce matin, les deux boss sont venus dire aux futurs chômeurs qu'ils ne percevraient aucune indemnité de licenciement ni de prime de départ d'aucune sorte. Du coup, ils ont été séquestrés sur-le-champ.
Jean Vila, maire PCF de Cabestany, s'est déplacé pour soutenir les salariés et a téléphoné au préfet des Pyrénées-orientales contre ce déni du droit.
Du coup, l'inspection du travail a convoqué les deux patrons. C'est sous bonne escorte des salariés qu'ils s'y sont rendus dans l'après-midi.
Peut-être que le groupe Mercurius et Edit 66 sont un petit en avance sur le détricotage du Code du travail qui va intervenir avec l'accord scélérat MEDEF-CFDT-CFTC-CGC qui sera voté par le groupe PS et la droite à l'Assemblée nationale. Les députés Verts font juste grise mine, pour montrer qu'ils ne sont pas d'accord tout en restant au gouvernement.
François II, président des riches et du patronat leur a déclaré: "Tout l'accord rien que l'accord" et une centaine de députés PS ont déjà dit OK. Pourquoi, il y a des places à prendre en conseil des ministres?