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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

     Encore un très bon article de Canaille le rouge sur les magouilles des syndicats réformistes français (les mêmes qui n'appellent pas à la grève le 29 février, pour ceux qui l'auraient oublié):

 

 

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    Campagne électorale ou pas, le patronat et le gouvernement ne ralentissent pas l'offensive. Et comme ils ont des complicités dans le camp d'en face, ils foncent.

"Ces mesures ne révolutionneront pas le chômage partiel, mais elles permettent une simplification pour les employeurs, sans perte pour les salariés", espère Laurent Berger, secrétaire national de la CFDT chargé de l'emploi.

"Le but est de diminuer le reste à charge des entreprises qui recourent à l'APLD,a abondé Stéphane Lardy, de FO.



      Pour clarifier le débat, notons que le Monde rend compte de cette discussion dans sa rubrique "élection présidentielle" dans un article ou Xavier Bertrand annonce : "Le ministre du travail a ainsi annoncé la fin de l'autorisation administrative préalable pour les entreprises et la possibilité de mettre plus facilement en formation les salariés au chômage partiel."

 

      Les salariés liés à leur employeur par un contrat de travail et subissant une perte de salaire imputable, soit à la fermeture temporaire de leur établissement, soit à la réduction de l’horaire habituel de travail en dessous de la durée légale de travail, bénéficient d’une allocation spécifique de chômage partiel à la charge de l’Etat (article L 5122-1 du Code du travail).



http://2.bp.blogspot.com/_v2zlNCQP1fM/SgwX3phV6OI/AAAAAAAACOI/XI-ej-6Jsyc/s320/3

 

L’activité partielle de longue durée

La CGT ne signe pas

jeudi 23 février 2012

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Avec l’accord du 6 février 2012 relatif à l’activité partielle de longue durée, on a manqué une occasion d’offrir aux salariés et aux entreprises une véritable alternative aux licenciements.

Cet accord ne modifie pas la situation actuelle des salariés mais les employeurs seront mieux indemnisés par l’Etat et l’UNEDIC qui s’endettera un peu plus pour cela.

La CGT a proposé l’unification des dispositifs actuels de chômage partiel ainsi qu’une modification du financement pour sécuriser le contrat de travail tout en préservant les capacités productives de l’entreprise en attendant le redémarrage de l’activité.

À la place on développe un chômage partiel non contrôlé qui permet aux employeurs de recourir tour à tour aux heures supplémentaires défiscalisées puis au chômage partiel, touchant ainsi deux fois les aides publiques.

Le gouvernement va encore plus loin que cet accord puisque il supprime l’autorisation administrative visant a contrôler la réalité des difficultés économiques de l’entreprise avant l’enclenchement du dispositif.

Dans ces conditions, la CGT a décidé de ne pas signer cet accord et de ne pas cautionner les décrets qui s’y rattachent.

Montreuil, le 23 février 2012

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