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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Dans mon histoire des trois frangins, hier, il manquait un quatrième, comme chez les Dalton, sauf que cela n'a aucun rapport avec les héros d'une bande dessinée. La seule ressemblance d'Olivier donc, le frère de Guillaume, de François et de Nicolas est qu'il loge aux USA.

     D'ailleurs sa cabane était à vendre et fut vendue pour 8,5 millions de dollars. Elle avait été achetée 6,5 millions en 2005 et Olivier n'avait emprunté que seulement 1,1 million. Elle toujours en vidéo sur le site rue89 en date du 8 février 2012. Vous verrez, c'est trois fois rien: 790 m2 sur 4 étages avec 2 terrasses, en plein Manhattan, à quelques pas du non moins prestigieux lycée français de New York. Olivier avait acheté ce petit bien lorsqu'il était banquier vedette chez UBS. Ensuite, vu ses indéniables talents, en mars 2008, le groupe Carlyle l'a embauché, pas comme garçon d'étage, mais boss des services financiers internationaux et co-directeur du groupe

     Carlyle est l'un des plus gros fonds d'investissement du monde. Il rayonne sur 31 pays et touche presque à tout: l'aéronautique, la défense, la construction automobile, les transports, les télécommunications, les médias et même l'énergie, comme chez Pétroplus dont il est actionnaire, ce pétrolier qui ferme la raffinerie française de Petit-Couronne en Seine-Maritime. Allô, la presse, l'Elysée, la fille de son père-nous-voilà, on ne vous pas encore entendu à ce sujet: un oubli de votre part?

     Ah, Carlyle gérait aussi la fortune des familles Bush et Ben Laden. Tiens, en parlant de Bush, celui de la guerre en Afghanistan, Olivier l'a présenté à son frangin lorsqu'il était ministre de l'Intérieur.

     Pour finir (si j'ose dire), le groupe n'est pas coté en Bourse. Non pas qu'il est un gagne-petit: il possède 52 milliards d'euros en actifs et un portefeuille immobilier estimé à 20,3 milliards d'euros dont 8,6 milliards en Europe (dont la France). A titre d'exemple, en 2003, il avait acheté à la France (qui bradait son patrimoine) les locaux de l'Imprimerie nationale dans Paris: 20 000 m2 de bureaux et 10 000 m2 d'activités pour seulement 85 millions d'euros. Il a revendu le tout au ministère des Affaires étrangères (celui de la France) pour 376,7 millions d'euros en juin 2007. L'IGF(Inspection générale des finances) diligentée par Eric Woerth, alors ministre du Budget, dans son rapport que Le Figaro s'était procuré, n'avait pas trouvé la vente illicite. Donc, le groupe Carlyle n'est pas coté en bourse. Ainsi masqué, il n'est pas tenu de signaler aux gendarmes de la Bourse le nom de ses associés, de ses partenaires, ni le nombre de leurs parts respectives.

     Bon, une question, y-a-t-il des conflits d'intérêt dans cette histoire de 4 frangins?

 

      Allez va, pour ne pas trop se tracasser les méninges en cette fin de semaine, à quelque soixante jours de l'élection présidentielle, ce petit présent envoyé par mes amis de la Mayenne:

 

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C
C'est cool, ça complète bien l'autre article.<br /> Tu es Sûr qu'il n'y a pas un 5e frangin planqué quelque part...rantanplan par exemple ?<br /> <br /> Amicalement<br /> <br /> Caroleone
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